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livres:racines_du_ciel

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====== Les racines du ciel ====== //Ou "Du besoin universel de chaleur" ou "Diatribe contre la solitude"// ===== I - Intro ===== Les racines du ciel est un roman de [[auteurs:Romain Gary|Romain Gary]], [[:Prix Goncourt|Prix Goncourt]] 1956. Je trouve ce livre particulièrement intéressant surtout par rapport à d'autres prix Goncourt plus "contemporains" tels que //chanson douce// (2016) ou //au revoir la haut// (2013), d'excellent romans par ailleurs, car ce livre dépasse justement le roman. Il en utilise la forme pour ouvrir derrière une réflexion plus profonde sur l'homme, son évolution et la question de l’humanité. Ce livre a été écrit dans un contexte tendu, au sortir de la seconde guerre mondiale, alors que le souvenir des horreurs nazies est encore frais (d'autant plus présent peut être dans l'esprit de Romain Garry qui est d'origine juive et polonaise) et que la guerre froide bas son plein. Dans ce contexte ou la notion d’humanité (de grandeur humaine, d'exception par rapport à l'animal) a été particulièrement mise à mal lors de sa confrontation avec la réalité des comportements humains lors de la seconde guerre mondiale ====== II - Résumé rapide (Factuel) ====== Au sortir de la seconde guerre mondial ou il a été déporté pour résistance, Morel se rend en Afrique Équatoriale Française (AEF), au Tchad plus précisément pour défendre les populations d'éléphants contre les massacres des populations locales pour la viande et la protection des champs, contre la chasse sportive pratiquée par les Européens et contre la capture d'éléphanteau pour exhibition dans les cirques et Zoo. ===== II - Personnages principaux (Factuel) ===== ===== Morel ===== Ancien résistant déporté en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale. Il a survécu mais reste marqué par cette expérience. //"Je dois vous dire aussi que j’ai contracté, en captivité, une dette envers les éléphants, dont j’essaye seulement de m’acquitter. C’est un camarade qui avait eu cette idée, après quelques jours de cachot – un mètre dix sur un mètre cinquante – alors qu’il sentait que les murs allaient l’étouffer, il s’était mis à penser aux troupeaux d’éléphants en liberté – et, chaque matin, les Allemands le trouvaient en pleine forme, en train de rigoler : il était devenu increvable."// Morel à Minna Après la guerre, il décide d'aller au Tchad, pour vivre la liberté qu'il avait rêvé en captivité. Découvrant le problème des massacres d'éléphants, il tente une pétition pour interdire la chasse aux éléphants (tout au moins la chasse "sportive" dans un premier temps). Ne parvenant pas à regrouper suffisamment de signatures et pressé de mettre une fin au massacre continu d'éléphants (30 milles par ans) avant qu'il ne soit trop tard, il prend les armes et commence à tirer sur les chasseurs d'éléphants. ===== III - Résumé détaillé (Factuel) ===== ===== Partie I ===== ===== IV - Analyse (Subjectif) ===== ===== V - Réflexions (Subjectif) ===== Durant tout le livre sont faites des allusions au ciel africain qui semble particulièrement présent, absorbant pour les différents protagonistes. Pour autant, si dans la brousse africaine (et la nature sauvage en général) on peu ressentir une forme de communion et d’unité avec la nature, face a l’immensité et à l'oppression du ciel africain, nocturne qui plus est, décrit par Gary, cette sensation aurai plutôt tendance à se muer (à mon sens) en un isolement, une sensation de petitesse et de solitude. Faut-il donc voir dans cette omniprésence du ciel dans le livre et dans le choix du titre "Les racines du ciel", qui sous-entend que l’Afrique est la racine du ciel, une sorte de plaisanterie sordide en lien avec le besoin de chaleur et de présence des différents personnages ?

livres/racines_du_ciel.1510784237.txt.gz · Dernière modification: 2017/11/15 23:17 par supergnu